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Choses vues / Les origines inconnues d’un roi de l’impressionnisme abstrait

March 21st, 2013

Franz Kline n’est pas devenu peintre expressionniste par miracle.   Il s’agit d’une exposition qui revient à ses origines… dans les terres souffreteuse de la Pennsylvnie des années frustres.  “Exposition aux galléries Mishkin de Baruch College.  Essai paru dans le blog “Chroniques transatlantiques” de Philosophie-Magazine.

Lire:  Les origines inconnues d’un roi de l’impressionnisme

Choses vues: Le flâneur high tech…au Met

March 21st, 2013

James Nares, “Streets,” at the Met Museum.  Flâneur, promeneur, badaud… ce que donne la photographie HD… Réflections philosophiques sur l’art contemporaine…

Lire:  choses vues/ Le flâneur high tech au met

Commenataire du blog “Chroniques transatlantiques” du Blog de Philosophie Magazine

Les débats de l’élection américaine

October 10th, 2012

Commentaire hebdomadaire pour Radio Canada, le 10 octobre 2011.

Commentaire hebdomadaire paru dans “Boulevard Extérieur”.  Obama avait clairement perdu le premier débat:  pourquoi et comment.  Comment remonter la pente?  Pourquoi Mitt Romney a-t-il choisi de faire un grand discours sur la politique étrangère?  Quelle politique étrangère?  Enfin, le débat entre les candidats à la vice-présidence– Joe Biden et Paul Ryan– qui aura lieu jeudi 11 octobre prend une importance inattendue!

Écouter:  Les débats de l’élection américaine

Les américains et la politique

August 2nd, 2012

Émission hebdomadaire chez Radio Canada, C’est bien meilleur le matin.  Commentaire du 1 août.  Le voyage européen– et israélien–de Mitt Romney.  La vraie falaise de la politique américaine ne se trouve pas à Douvres, mais au 1 janiver 2013, la falaise fiscale: fin des réductions d’impôt Bush plus séquestration de 1000 milliards accepté en août 2011 en contrepartie de l’augmentation du plafond de la dette.

Quelles tactiques présidentielles alors?  Étant donné l’évolution du parti républicain, le candidat Romney ne peut pas se “recentrer” car il n’y a plus de centre dans son parti.  Voir le livre important de G. Kalbeservice, Rule and Ruin.  The Downfall of Moderation and the Destruiction of the Republican Party, from Eisenhower to the Tea Party.

Tactique du saucissonnage, avec l’exemple de la Floride.

Écouter:  Les américains et la politique

Lire:  le 1 août 2012

The resistance of those who desire not to be ruled

June 2nd, 2012

Abstract of article that appeared in Philosophy & Social Criticism, Vol. 38, No 4-5, 2012:

There are many recent historical analogies to the events that began in Tunisia and have spread

across the Arab world and beyond. I consider them, and then propose a ‘Machiavellian’ reading,

going back to the Florentine’s observation that humankind is made up of those who want to

rule and those who desire not to be ruled. I then suggest, by means of an allusion to my recent

book, The Primacy of the Political: A History of Political Thought from the Greeks to the French and

American Revolutions, that the distinction between politics and anti-politics is crucial for the

analysis of the next stages of these revolutions. Finally, with reference to Hannah Arendt’s

considerations of civil disobedience, I suggest a means of interpreting the possibilities that are

on the horizon.

Keywords

anti-politics, Arab Spring, Arendt, Machiavelli, Marx, resistance

Read: The publishers of the journal will not permit posting of articles in Philosophy & Social Criticism!

Une campagne très négative

May 31st, 2012

Commentaire politique paru sur le site “Boulevard Extérieur” le 30 mai 2012.  Il s’agit de prévisions de la campagne d’été, les 89 jours qui séparent Memorial Day de la Convention républicaine de Tampa.  Autres thèmes abordés:  l’oikos (économie) contre la polis (le bien commun) qui définisent les candidates.  La dette étudiante.  Retour à la guerre au Vietnam.

Voici le site:  Une campagne très négative

Et voici le texte:

30/05/2012

Des campagnes très négatives

Par Dick Howard

zoom + zoom -

A moins de six mois des élections aux États-Unis, nous publions chaque semaine la chronique de Dick Howard, professeur de philosophie politique à la Stony Brook University dans l’Etat de New-York

 

 

 

 

Les Etats-Unis ont fêté lundi le « Memorial Day », cette commémoration des guerres passées qui prélude en quelque sorte à la trêve de l’été après la fin des primaires pour l’élection présidentielle. Mais pendant cette trêve la campagne électorale se poursuit.Selon les sondages, les deux candidats sont ex æquo. Ils vont essayer de se distinguer alors que l’attention du public se concentre sur le baseball puis les JO de Londres.

 

Paradoxalement, ils vont se définir par la critique de leur opposant dans ce qui promet d’être une campagne très négative.  Mitt Romney s’assurera du soutien des diverses factions de son parti en dénonçant le supposé « socialisme » d’Obama dont la réforme du système d’assurances santé, que les républicains appellent « Obamacare », est le symbole le plus flagrant.  Ensuite, et selon la même logique, il critiquera les règles imposées par Washington qui, selon lui, découragent l’investissement productif.  Enfin, il dénoncera l’augmentation des déficits budgétaires, et donc de la dette nationale, tout en élidant la crise économique sans précédent héritée du gouvernement Bush.

Dans le cas d’Obama, ce travail négatif a déjà été entamé lors des primaires Républicaines où Mitt Romney était critiqué comme un adepte du  « capitalisme vautour », et comme un homme d’affaires riche incapable de comprendre les difficultés quotidiennes des gens ordinaires. Obama illustrera cette critique par des exemples de firmes rachetées par l’entreprise repreneur dirigée par Romney, Bain Capital, et ensuite acculées à la faillite au prix d’emplois perdus—une pratique qu’on appelle « capitalisme du vampire » du fait qu’elle draine le sang d’une entreprise vivante. Morte, elle ne produit plus que du chômage.  Enfin, Obama admettra que le capitalisme repreneur pratiqué par Romney n’est pas le mal absolu, mais il insistera sur la distinction entre le caractère de celui dont la fin est de gagner de l’argent et de celui qui doit gouverner un peuple divers, démocratique et libre. Dans ce contexte, Obama se moquera de la phrase juridique plusieurs fois répétée par Romney, à savoir que « les corporations sont des personnes ».

 

Mais tous les Démocrates ne sont pas d’accord avec cette manière de critiquer Romney.  Le très populaire maire noir de Newark, Corey Booker et l’ancien gouverneur de la Pennsylvanie, Ed Rendell, mettent en question cette critique.

 

Oikos ou polis, une question de point de vue

 

En effet, donner l’impression d’être anti-capitaliste aux États-Unis n’est pas une tactique payante.  Il faudrait distinguer.  Comme l’a remarqué John McCain,  le candidat Républicain  de 2008, ce n’est que dans l’ancienne Union Soviétique qu’il n’y avait pas de faillites.   Mais il faut éviter le simplisme des commentateurs qui répètent ad nauseum le slogan de Bill Clinton en 1992: c’est l’économie, imbécile !  L’argument d’Obama est autant politique qu’économique lorsqu’il insiste sur la distinction entre les deux sphères qu’Aristote dénommait l’oikos et la polis, c’est à dire l ‘économie et la cité ; la première, l’économie, est focalisée sur le bien particulier, tandis que la seconde, la cité, vise le bien commun.  De ce point de vue, on comprend la portée d’un récent sondage qui, évaluant l’ « amabilité » (likeability) des candidats, donne  48% à Obama contre seulement 33% pour Romney tandis qu’un autre dit que le président est plus « accommodant » (easygoing) que son opposant par un score de 54% contre 18%.  Après tout, un président des États-Unis n’est pas le PDG d’une entreprise qui donne des ordres aux salariés chargés de les exécuter.

 

Le poids de la dette étudiante

 

Un autre sujet politique à surveiller cet été est le financement des universités et les dettes étudiantes.  La dette encourue par les étudiants aux États-Unis dépasse celle accumulée sur les cartes de crédit des consommateurs.

 

Ce chiffre est affolant !   Il dépasse les mille millions de dollars.  On parle moins des gens qui fréquent les universités d’élites de la Ivy League que de ceux qui se tournent vers les écoles d’apprentissage pratiques, toutes les deux étant privées ; entre les deux se trouvent des universités d’Etat et des collèges intermédiaires, tous deux publics, qui souffrent des coupures imposées par la crise.

Si on parle aujourd’hui de cette dette étudiante, c’est qu’une loi votée lors de la crise, qui réduisait le taux d’intérêt sur les prêts fédéraux de 6,8% à 3,4%, expire le 1er juillet.  Les deux candidats ainsi que leurs partis disent vouloir prolonger cette réduction.  Or, ils sont partis en vacances pour le Memorial Day sans se mettre d’accord sur son financement.  Pour les Républicains, braqués sur le déficit, il faut compenser le manque à gagner par des réductions des dépenses sociales alors que les Démocrates proposent d’éliminer des niches fiscales et de lever une taxe spéciale sur les millionnaires.  On ne sait pas comment se terminera ce marchandage ;  ce qu’on peut savoir, par contre, c’est que les universités d’élite continueront à reproduire une élite alors que le système public ouvert aux talents a du plomb dans l’aile, et que le poids de leurs dettes encourage les étudiants à suivre des cursus de plus en plus professionnels tandis que l’idée d’une carrière de service public devient un rêve d’humanistes dépassés.

 

Retour à la guerre au Vietnam

 

Obama a fait un discours spécial pour célébrer Memorial Day devant le monument aux Vétérans de la Guerre du Vietnam rappelant que ce conflit avait commencé il y a cinquante ans.  S’il y revient maintenant, c’est d’abord parce que le constat que cette guerre au Vietnam a duré 13 ans met en valeur le fait que Obama non seulement a mis fin à la guerre en Irak mais qu’il est en train d’en finir avec celle en Afghanistan.  Ensuite, l’armée qui a fait cette guerre au Vietnam était composée de conscrits qui étaient appelés à faire un service militaire en principe universel qui ne durait qu’un an sur le terrain alors que les guerres contemporaines sont le fait de professionnels qui font plusieurs tours sur le champ de bataille.  Pour cette raison, il y a beaucoup plus de vétérans du Vietnam, donc beaucoup de voix électorales.  Pour l’instant, Romney jouit d’un avantage de 24% chez les vétérans, un écart qu’Obama cherche à réduire.  Il pense pouvoir y parvenir parce que, pour la première fois depuis longtemps, les Démocrates au pouvoir sont fiers de leur politique sécuritaire, la mort de Ben Laden n’étant que l’illustration la plus symbolique de leurs prouesses.

 

 

 

 

Les primaires américaines se compliquent

January 24th, 2012

Publié dans Ouest-France le 24 janvier, ce petit texte analyse la victoire surprise de Newt Gingrich dans les primaires républicaines de la Caroline du sud.  L’analyse insiste aussi sur la complication qu’introduira le Discours sur l’état de l’union que prononcera ce soir Barack Obama.

On trouvera une analyse plus développée de ces complications dans mon commentaire hebdomadaire pour Radio Canada, émission “C’est meilleur le matin”, demain matin à 8h 37.

Lire:  Les primaires américaines se compliquent

Les primaires républicaines

January 11th, 2012

Mitt Romney remporte la première élection primaire du Parti républicain dans l'État du New Hampshire.
Mitt Romney remporte la première élection primaire du Parti républicain dans l’État du New Hampshire.

Le professeur de philosophie politique à la Stony Brook University Dick Howard nous fait part des grands rendez-vous à venir dans la course en vue de désigner le candidat républicain à la présidentielle de novembre 2012.

Écoutez:  Les primaires républicaines

Lisez le texte (questions et réponses tentatives) écrit la veille:  les primaires républicaines

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