Cultural Commentary

Jacob Lawrence: Une autre histoire de migration

July 27th, 2015

Jacob Lawrence-Esprit

Voici les épreuves d’une chronique transatlantique qui paraîtra dans la revue Esprit dans le numéro d’août-septembre 2015. Exposition au MoMA qui sera reprise au Philipps Gallery cet automne. Voire dans ce même numéro mon texte sur le citoyen Habermas.

Théâtre, guerre, apocalypse : 1911-1922

October 9th, 2014

Voici un supplément théâtral à mon portrait de la Grande Guerre du point de vue allemand paru dans la revue Esprit (août-septembre 2014; voir le lien dans le présent texte).

Il s’agit d’une part de l’expérience des tranchées, mais d’autre part et surtout du fait que la guerre était pressentie par des auteurs bien avant le déclenchement et que ses effets perduraient bien après.

Voici ce que le Horizon Theater Rep et surtout Rafael De Moussa ont mis sur scène dans “Culture Shock, 1911-1922) qui reprend cinq courtes pièces d’auteurs connus (Kafka, Toller, Benn) et moins connus (Strenn et Schreyer). Une élucidation de l’histoire par la voie théâtrale.

Lire: Théâtre, guerre, apocalypse 1911-1922

Charles Marville: la photographie entre l’utile et le beau

March 8th, 2014

L’exposition Marville à La National gallery, reprise par le Metropolitan Museum de New York, donne une perspective nouvelle sur un photographe qui n’est pas un simple documentariste.  La thèse de l’expo, c’est que Marville est, et a été,  un artiste depuis ses débuts comme lithographe commercial.  Mais ce n’est pas si simple, comme le montre mes commentaires sur l’expo mais aussi sur le beau catalogue édité par Sarah Kennel.

Lire:  Charles Marville La photographie entre l’utile et le beau

De Paris à New York

January 24th, 2014

De retour après deux mois passés ¡a Paris, qu’est-ce qu’on découvre?  Qu’est-qu’on cherche?  Redécouverte de Paris.  Y compris et peut-être surtout ses petits théâtres.  Voici un résumé de cette visite.  Ce lien est repris de mon Blog sur Philomag.com

Néanmoins, la politique intervient.  C’est l’époque du shutdown aux E=U, et je suis souvent appelé par des radios et journalistes à en parler.  Cela donne quelques liens, qui y sont incorporés.  Notamment les arguments qui précèdent et explique l’entretien dans le Monde “Retrouver le politique”.

Ce qu’on voit ici, ce sont les liens du culturel et du politique:

ire:  De Paris à New York

“Il faut “renouer avec le politique”

November 12th, 2013

Interview of Dick Howard by Marc-Olivier Behrer for Le Monde (le 4 novembre 2013).  Regards sur la France contemporaine, sa politique, sa culture, et sa philosophie.  Mise en oeuvre d’un point de vue comparative.  Et esquisse de plusieurs thèmes qui mérite discussion à la lumière du “shutdown” gouvernemental américain et sentiment de crise non maîtrisée en France.  Notamment la distinction d’une démocratie républicaine d’une république démocratique.

Lire la page entière du Monde:  Monde, lisible…

Lire cette page dans un format plus agréable:  Monde, imprimé

Susan Sontag: la naissance d’une critique

June 17th, 2013

Comment devenir intellectuel et critique?  “Sontag:  Reborn” est une pièce tirée des carnets de jeunesse (1947-1964) de Susan Sontag.  Mise-en-scène réussie, cette pièce donne à penser.  Elle était présentée du 6 juin au 30 juin 2013 par le New York Theater Workshop, mise en scène de Marianne Weems, interprétée par Moe Angelos.

Lire la version publiée dans ma “Chronique transatlantique” chez Philosophie Magazine:

Susan Sontag: La naissance d’une critique

Contre la téléologie en art : à l’occasion d’une exposition de Claes Oldenburg au MoMA

May 14th, 2013

Commentaire critique de l’exposition Claes Oldenburg:  The Street, The Store.  Mouse Museum.  Au Moma àpartir du 14 avril 2013.  Le Pop n’est pas ce que vous pensez, surtout à ses origines.  Question d’une théorie critique par l’oeuvre d’art.  Paru dans le Blog de Philosophie Magazine.  Une suite aux “Chroniques transatlantiques.”

Lire:  Contre la téléologie en art: à l’occasion d’une exposition de Claes Oldenburg

John Singer Sargent: l’ambition qui se réveille + Brustein’s “Last Will” re Shakespeare

May 4th, 2013

Paradoxe:  John Singer Sargent, américain établi à Londres après le scandale de “Mme X” à Paris est le portraitiste à la mode, bien riche et assouvi.  En 1905 il ferme son atelier et se met sérieusement aux aquarelles… qu’il peint pour son propre plaisir et refuse de commercialiser.  Mais voilà que son ami Edward Darley Boit le convaincre de faire à New York une exposition de 48 oeuvres exposées, sans surprise, avec des aquarelles de Boit, un amateur éclairé.  Le lot est vendu derechef au musée de Brooklyn.  Un autre lot sera vendu quelques années plus tard au musée de Boston.  Et voilà que, pour la première fois, les deux collections sont réunis pour une exposition d’abord à Brooklyn, ensuite à Boston.

De quoi s’agit-il?  Les portraits de John Singer Sargent sont on ne peut plus classiques, réservés, contrôlés.  Les aquarelles sont d’une autre facture.  Est-ce que Sargent anticipe sur un style nouveau, celui qui deviendra le “moderne”?  Des critiques américains le disent.  Mais on peut en douter.  Au visiteur, et au lecteur du blog, de juger.

Mais la question posée est devenue plus actuelle pour moi lorsque j’ai assisté à la pièce quasi-historique, quasi-inventive de Robert Brustein, “The Last Will”.  Le jeu de mots du titre en dit tout:  dernier testament, mais aussi les derniers jours de William Shakespeare.  Belle invention, qui met bien ensemble l’histoire connue et les histoires bien connues des pièces de Shakekspeare.

Lire:   John Singer Sargent: l’ambition qui se réveille

Quel avenir pour l’opéra? À partir de quelle histoire?

January 23rd, 2013

Blogpost Philosophie Magazine, le 22 janvier 2013.  A partir du livre d’Abbate et Parker, A History of Opera.  Mais face à l’expérience d’un nouvel opéra de David Little, Soldier Songsprésenté par le festival Prototype.

Lire:  http://www.philomag.com/blogs/chronique-transatlantique/quel-avenir-pour-lopera-a-partir-de-quel-passe

Une réaffirmation de la mission modernisatrice du MoMa?

January 11th, 2013

Chronique transatlantique paru dans le blog de Philosophie Magazine.  Est-ce que le MoMA reste un phare de l’avant-garde où serait-il devenu une instance sociologique de consécration?  Comparaison avec la grande exposition de 1936 mise en oeuvre par A. Barr.

Voici le liminaire de Philo-Mag:  Revenir aux source de l’art abstrait, pour en appréhender les multiples formes d’expression et en comprendre les ressorts: telle est l’ambition de la grande exposition organisée par le musée d’art moderne de New York, jusqu’en avril. L’occasion d’appréhender la dimension philosophique de l’abstraction et de comprendre pourquoi cette idée artistique radicale est vouée à n’être jamais réalisée.

Lire:  Une réaffirmation de la mission modernisatrice du MoMA?

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